Gitane

Gitane, Gitane, Gitane

Devant le grand café aux tables ennuyées

Tout s'est ensoleillé quand elle est arrivée

La Gitane

Fille d'Esmeralda tu déroules tes bras

Et tes yeux noirs défient les hommes

Et leurs envies

Lorsque tes reins se cassent tes longs cheveux ramassent

Le soleil en pépites et ton ventre palpite

Bourgeois et va-nu-pied te regardent danser

Mais les femmes voudraient bien que tu ailles plus loin

Tu ris à pleine dent et continue le bal

Comme un jeune animal qui se saoûle en tournant

On ne sait d'où tu viens

On ne sait ou tu vas

Poussée sur le chemin

Comme une fleur des bois

Gitane, Gitane, Gitane

Dans le feu de la danse lorsque le voile glisse

De tes seins qui frémissent y a de drôle de silences

Oh Gitane

Tes jambes nues piétinent les regrets qui cheminent

Dans les yeux de bado qui caressent ta peau

Fini le tourbillon tu passes et fais la quête

Frôlant de ton jupon Les spectateurs honnêtes

"Sois généreux señor la jeunesse de mon corps

Sa vaut bien un peu d'or même un peu plus encore"

Et riant aux éclats déjà sous les platanes

Déjà sous les platanes

Est partie la Gitane.