Les amours dévouées

On ne vit pas au large, mais bien pris en charge

de distance, nous, amants séparés

Par des docks hantés aux barques amarrées

Qui nous tiennent au bord des sentiments

Mais j’arrive et que celles qui t’attendent

ne t’attendent plus jamais

Ou se fassent un sang d’encre

pour ce diamant que j’ai

Si je dois moi-même tendre

la carte d’une dévouée

Personne n’a l’emprise que tu as sur moi,

sur mon souffle qui reste saccadé

Des courses contre le vent

qui ne comptent plus maintenant

Qu’on s’est dit qu’on s’appartenait

Mais j’arrive et que celles qui t’attendent

ne t’attendent plus jamais

Ou se fassent un sang d’encre

pour ce diamant que j’ai

Si je dois moi-même tendre

la carte d’une dévouée