Homme éternel

Depuis que le monde est monde, les hommes sont en guerre

Ils vivent chaque seconde comme on vit la dernière

La nuit est si profonde qu’elle donne sa lumière

Puis délivre les ombres des âmes solitaires

La vie est un mirage, c’est une grande illusion

Elle traverse les âges, le temps est sa notion

Elle ride les visages, assouvit les passions

Pour le dernier voyage, elle se livre aux démons

Oh ! Moi je rêve, homme éternel, à d’autres lèvres

Oh ! Moi je crève, comme immortel, à d’autres fièvres… Même irréelles…

L’esprit n’a qu’un message, les maux de l’inconscience

Prédire à l’homme sage qu’il vivre faut sa chance

L’envie de corps et âme par le sceau du silence

Mourir pour une femme comme une eau de jouvence

Oh ! Moi je rêve, homme éternel, à d’autres lèvres

Oh ! Moi je crève, comme immortel, à d’autres fièvres… Même irréelles…

Depuis la nuit des temps, l’homme est face au miroir

Il vit son testament, comme la fin de l’histoire

Le cri de sa naissance, de souffrance à l’espoir

Le prix de l’existence, est-ce le prix du hasard ?

Oh ! Moi je rêve, homme éternel, à d’autres lèvres

Oh ! Moi je crève, comme immortel, à d’autres fièvres… Même irréelles…